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Le bilan carbone d’une tasse de thé
Le thé est globalement économe en gaz à effet de serre. Il est même la boisson la moins carbonée, avec un bilan moyen de 19 g de C02 par tasse. Voici comment ce bilan[1] se décompose, de la cueillette à la tasse, pour mieux comprendre comment vous pouvez agir, en tant que buveurs de thé, et le rendre plus favorable.
- Article extrait du magazine Bruits de Palais 82 - page 18 -
[1] D’après “Tea's carbon foodprint : Saint or Sinner”, septembre 2009, étude de Nigel Melican de la société de consulting en thé Teacraft
Culture
Comme pour toutes les cultures, l’utilisation d’engrais engendre des émissions de gaz à effet de serre, qui varient en fonction des pratiques (bio ou engrais chimiques). La cueillette est l’autre source d’émissions. Selon qu’elle est manuelle ou mécanique, elle peut modifier beaucoup cette première étape du bilan.
Récolte
Le théier est un arbuste qui vit de 50 à 80 ans. Tout au long de sa vie, il stocke du carbone dans ses racines, ses branches, son feuillage. Dans la mesure où seules quelques feuilles sont récoltées régulièrement sur chaque rameau et que cette cueillette ne fait pas mourir la plante, le théier, comme tous les autres arbres, agit comme un puits de carbone. Son bilan est donc négatif. À l’échelle d’une tasse, cela représente environ 30 g de carbone capturé.
Manufacture
Lors de cette étape, c’est la méthode de séchage des feuilles qui a le plus d’impact carbone. Un séchage au soleil ou dans des machines activées grâce aux énergies renouvelables type éolienne a bien sûr un effet moindre sur le réchauffement global. Si le bois sert de carburant, le bilan carbone est neutralisé : la consumation du bois libère du CO2, mais le stockage des bûches, la replantation d’arbres et la retombée des cendres dans le sol capturent du CO2.
Transport et commerce
Le transport du thé en bateau est bien évidemment inférieur au transport par avion, deux à trois fois plus défavorable du point de vue des émissions. Les caisses et autres emballages constituent également une autre source de CO2.
Préparation
Le choix de l’eau, la manière dont on la fait chauffer et tout ce qui relève de la préparation du thé font de celle-ci l’étape la plus émettrice de CO2. Elle représente en moyenne à elle seule plus des deux tiers des émissions de votre tasse de thé. En ne chauffant que la quantité d’eau nécessaire, vous pouvez donc limiter votre impact de manière significative.
Enfouissement
Dans la plupart des pays de la planète, l’enfouissement des déchets reste la manière la plus usitée pour s’en débarrasser. La mise en décharge du thé, mais surtout de son emballage s’il est conditionné en sachet, produit des gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane).