L’histoire en quelques mots

De par sa proximité géographique avec la Chine, et notamment de la région du Yunnan, la Birmanie – désormais appelée Myanmar depuis 2010 – possède une longue tradition du thé. C’est dans le nord-est du pays, dans l’État Shan, qu’on trouve d’anciens théiers parfaitement entretenus de type Sinensis et Assamica. Le climat subtropical et la pluviométrie élevée sont propices à cette culture.

Le thé est populaire et servi allongé d’un trait de lait concentré sucré. Il est également très utilisé en cuisine. Le plat national s’appelle le lahpet ou lahpet thoke. Il s’agit d’une salade de feuilles de thé fermentées agrémentée de légumes, de fruits, de viandes, de crevettes séchées, notamment, ainsi que d’épices. Près de la moitié de la production nationale du thé est consommée ainsi.
 
 
 
 

Les variétés de thés

Le pays produit aussi bien du thé vert que du thé noir, mais également du thé sombre. Un exemple assez atypique : sur la montagne Sai Taung (État Shan), à 1625 mètres d'altitude, l'ethnie Palaung confectionne en galettes un élégant thé sombre aux notes végétales, abricotées et minérales. Ce Grand Cru symbolise le savoir-faire millénaire du peuple birman.
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